Rendez-vous avec
Patrice Pétillon, Bolincheur
Tombé dans les filets de son père dès son plus jeune âge, c’est en 1993 qu’il reprend l’affaire familiale.
À bord de son 17 mètres, le War-Roag IV, Patrice « tombe la voile » pour nous.
En tant que Président de l’association des Bolincheurs de Bretagne Sud, pouvez-vous nous en dire davantage ?
Je fais partie des personnes qui ont oeuvré pour ce rassemblement de pêcheurs. Notre association, composée de 27 bolincheurs a été créée dans l’objectif de partager notre amour pour ce métier, de le faire valoir et de générer un lien entre tous les bateaux. Nous sommes la deuxième flotte européenne à avoir été labellisée MSC. Une fois de plus, nous souhaitions affirmer notre démarche durable et responsable d’autant plus que nous respections tous les critères de ce label.
Comment en êtes-vous arrivé à faire ce métier ?
J’ai de l’eau de mer dans les veines. Je baigne dans ce milieu depuis que je suis enfant. Mon père étant lui-même spécialisé dans la pêche à la sardine, j’ai appris à ses côtés les rouages de ce métier. Peu à peu, il m’a passé la barre. Aujourd’hui, mon équipe est constituée de 6 à 8 personnes selon la saison. Nous sommes basés à Concarneau l’été et à Saint-Jean-de-Luz l’hiver.
Quelles sont les spécificités de la Bolinche ?
Pour ma part, cette méthode est la plus respectueuse qui puisse exister, aussi bien pour les fonds marins que pour le poisson. Mon équipage et moi-même, sommes capables de sélectionner le produit avant même qu’il n’arrive à la criée. S’il ne correspond pas à nos critères, nous pouvons le remettre vivant dans son habitat naturel. La senne permet d’éviter les prises non désirées, de stresser ou d’écraser le produit.
Qwehli c’est une histoire …
« Passionnante ! »
J’ai été bluffé lors de ma visite de l’atelier de Lorient. Je trouve la démarche très intéressante, dynamique et responsable !